Concept du Tournesol
Ces derniers jours, on pouvait voir de temps à autre, dans le Technopôle de Sainte-Croix et parfois à l’extérieur, une immense fleur inconnue jusqu’alors sous nos latitudes. Elle sera visible pour le public au marché d’été de Sainte-Croix, en août prochain. Cette année, leur idée était donc de créer un tournesol, sorte de grande fleur qui capterait l’énergie du soleil pour alimenter des drones électriques. La première étape, à savoir la fleur aux pétales solaires, vient de se terminer, juste avant la fin de l’année scolaire.

La fleur dessinée sur un logiciel 3D
Les pétales ont été découpées dans un matériau composite léger et résistant. Des cellules solaires de haut rendement (les mêmes qui sont sur Solar Impulse) ont été encapsulées dans les pétales au laboratoire du CSEM à Neuchatel, un des seuls centres en
Après une phase de dessins divers vers le mois de novembre, d’abord à la main puis en 3D, il a fallu faire des devis. Prévue au départ avec 12 pétales de 3 cellules, la fleur a finalement, pour des questions de coût, gardé 5 pétales de 4 cellules. C’est le soutien de Romande Energie qui a permis de financer ce projet, comme les projets des années précédentes (Vélo solaire, classe mobile, tyrolienne, stepper…). Le matériel créé est regroupé dans un petit laboratoire « Jurassic Test » installé jusqu’à présent au Technopôle de Sainte-Croix.
Suisse qui puisse faire des travaux spéciaux sur les cellules solaires. Surchargé, le laboratoire a fait un peu attendre les étudiants. Enfin, mi-mai, les pétales sont arrivés. Une course contre la montre s’est alors engagée pour pouvoir présenter, avant la fin de l’année, une fleur fonctionnelle qui charge les batteries. Cette fleur récupère entre 50 et 60W par temps ensoleillé, ce qui permet d’alimenter, via une batterie tampon, une dizaine de mini-drones en permanence.

Les étudiants et leur réalisation

La fleur posée dans un champ au Platon.
L’an prochain, il restera encore des étapes. Les étudiants aimeraient que la fleur s’ouvre et se ferme en fonction du vent et du soleil, s’oriente toute seule vers le soleil et que les drones puissent se recharger sans contact. Mais pour poursuivre le développement, ce sera le tour de la prochaine équipe de préapprentis qui vient d’être sélectionnée et qui commencera au mois d’août.