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Rallye Scolaire Phebus 2007

Les participants:

  • Jean-Michel Gschwind, enseignant de physique, pour pédaler et s'informer sur ce qui existe.

  • François Girardier, enseignant d'informatique et physique, pour le soutien logistique, les réparations, les photos...

  • Jean-Philippe Chavey, enseignant d'informatique, pour pédaler et préparer un projet de classe pour l'année suivante.

  • Kaspar Taboada, collaborateur au secrétariat, pour le plaisir de pédaler (c'est notre cycliste puissant et léger).

 

Une galerie photo de l'équipe Prius.

 

Le matériel:

Le Jurassic Tandem a été monté à partir d'un tandem simple (Trek T900, roues 26 pouces, prété), et d'un kit BionX simple (250W, 2 batteries 24V NiMH). C'est NowFuture qui nous a monté ce kit. Un arrangement est pris pour qu'on puisse le rendre ou non après l'expérience.

 

Pour adapter la tension de la queue solaire (17V) aux batteries, nous n'avons pas pu trouver un MPPT. Au lieu de celà, nous avons ajouté une petite batterie Plomb (12V, 4Ah). Le chargement se fait en deux phases, un peu comme un escalier:

  1. Chargement de la batterie 12V par le panneau solaire.

  2. Mise en série du panneau solaire + batterie 12V pour charger la batterie 24V.

 

Ce système n'est évidemment pas optimal en termes de rendement, puisque qu'on charge une batterie tampon, mais au moins il fonctionne. La commutation se fait par un bouton manuel.

Mercredi 30 juin : Sainte-Croix :

Préparation du système d’adaptation de tension par escalier avec une petite batterie 12V + relais + poussoir + diode… A 16h ça marche ! 1.7A quand le panneau charge la batterie 12V, et 2.5A quand la batterie + panneau se déchargent dans la batterie 24V.

Aller-Retour Lausanne BionX pour chercher la 2° batterie NiMh (24V, 8Ah). Chargement du tandem (démontage d’un siège, pas besoin de démonter la roue avant).

Jeudi 31 mai :

6h30 : Départ St-Croix, 
13h30 : Repas à Sète (Kaspar mange les premières (et dernières) huitres de sa vie !)
16h – 17h : Girone (EspagneI) Recherche de l’endroit du départ de Phebus, finalement guidés par un autochtone courageux et après 1km de chemins 4x4, on arrive.

17-20h : Longue attente, premiers contacts avec les véhicules, François mitraille de photos et de films les autres. On prend des notes sur les puissances, tensions, capacités, poids…

Une équipe allemande présente un sunracer qui a couru en Australie (1KW solaire, 1kW moteur, 2kWh batteries.) Le conducteur est un « pur », qui monte son véhicule sur place, dort sous le véhicule…

Un ancien prof de Bordeaux (reconverti dans le solaire) présente une « fusée jaune » avec queue solaire. 150W solaire, 600W puissance, 800Wh dans les batteries, des pédales mais une seule vitesse.Et une équipe de quatre jeunes pour pédaler.

Patrick, un des organisateurs suisso-catalan vient avec un trike à queue solaire (peu d’autonomie, ombre sur le panneau arrière…)

20h Arrivée de quelques organisateurs. Installation du tandem, il n’est pas ridicule et suscite pas mal d’intérêt.

Un vélo électrique truffé de batteries ventilées.

Une école d’ingénieur de Clermont Ferrand vient avec un magnifique sunracer (1kW solaire, 2,2kW moteur, 2kWh batterie), qui a pris 2 ans pour être réalisé, très rapide sur le plat.

Une moto électrique surpuissante (15kW, attention au démarrage).

Un tas d’autres véhicules sont presque standard. La Twike active, la petite voiture indienne, une moto Vectrix, un scooter électrique... etc

Vendredi 1 juin :

10h00 : Départ sous bonne escorte, sous le soleil, batteries chargées à bloc. C'est Kaspar et Jean-Michel qui vont faire les 50 premiers km.

11h00 : Un show sympathique en ville de Girone. Défilé de quelques classes, télévision, animation en espagnol.

15h30 : Arrivée à Olot. 60km parcourus (40km Jean-Michel Kaspar, 20km Jean-Philippe Kaspar), et pas besoin de recharger. On se prend à rêver qu’on a un des véhicules les plus économiques. La plupart des équipes rechargent à midi. Pas nous.

Tout semble aller pour le mieux, à part quelques averses sur la route qui ont remplacé le soleil. Le repas est bon (repas de midi à 16h !), pas mal d’animation, de classes entières d'élèves qui défilent. Une grande montée est prévue l’après-midi.

17h00 : Départ d’Olot. Jean-Michel et Kaspar sont décidés d’attaquer la montée de 12 km (700m dénivellation) avec entrain. En sortant du parking, ils doivent presque s’arrêter à cause de la circulation.

Un coup de pédale à la relance et c’est le crash. Le carter du moteur (en fonte d’aluminium) a lâché brutalement.

Visiblement le système n’était pas prévu pour un tandem… Ou alors nous sommes tombés sur le mauvais numéro (la fonte d'aluminium contient parfois de petites bulles qui sont de parfaites amorces de rupture). Et le filetage est lui-même fragilisant...

Conciliabule. Que fait-on ? On rentre en Suisse ?

Et si on continuait à la pédale ? (auquel cas il faut d’abord remplacer la roue arrière par une roue standard). Finalement on décide de couper la poire en deux. Rester l’étape suivante pour prendre un maximum d’infos, et on rentrera probablement dimanche au lieu de lundi.

19h00 : Deux heures et trois magasins de vélos plus tard, le tandem est reconverti en tandem standard, on finit l’étape (un peu raccourcie) au mollet.

22h00 : L’étape se termine à Ripoll. Plusieurs véhicules (dont le sunracer allemand) ont eu des problèmes (peu de soleil l’après-midi). Les fortes côtes ne lui conviennent pas (il ne peut redémarrer sans que quelqu'un ne le pousse).

On dormira dans un camping, le mobilhome est assez gelé. Kaspar qui n’aime pas manger trop tard a particulièrement froid.Finalement on mangera entre 22h30 et 24h00 dans un bistrot de la place, avant une nuit glaciale mais bonne.

Samedi 2 juin :

10h00 : Déjeuner très huilé (huile d’olive, sauce tomate, charcuterie…). Aujourd’hui on doit passer de 700m d’altitude à 1900m. On nous prête un vélo électrique Estelle (en noir sur la photo).

12h00 : Première étape Castellar de n’Hug. Magnifique village à 1300m d’altitude. Jean-Michel et Kaspar sont montés au mollet, Jean-Philippe en vélo Estelle. Sur la fin on sent la différence.

14h00 : Départ pour le col de la Crueta (1200-1900m). Jean-Michel prend le vélo électrique (rechargé). Il prend 25 minutes d’avance sur le tandem Kaspar-Jean-Philippe (1h05 de montée). Au sommet le vent est violent et glacial.

La descente est rapide (passages à 60km/h). On fait la descente avec la fusée jaune qui a eu un accident (s’est retournée à cause du vent et le panneau solaire a lâché).

Un autre vélo électrique (le vélo pliant jaune avec batterie Lithium) est immobilisé (moteur grillé).

17h00 Arrivée à Puigcerda après quelques difficultés pour trouver l’endroit (l’escorte policière est au top pour la sécurité en bloquant les carrefours, mais pas très au courant de la géographie et du parcours).

19h00 On décide d’aller visiter le four solaire (puisqu’on ne sera pas là le dimanche). Un petit reflet parasite très puissant nous permet de nous griller les pieds en quelques secondes. 

20h00 : Passage au deuxième four solaire (Themis)

21h00 Repas et discussion avec Patrick. Il nous suggère de faire de la publicité en Suisse pour que plusieurs équipes suisses puissent venir.

 

Dimanche 3 juin : 8h00 : Retour vers la Suisse


Premier bilan

Les points positifs :

- Nous avons rencontré beaucoup de spécialistes, nous avons énormément appris sur les technologies de moteurs, batteries, panneaux, convertisseurs, suspension etc, et noué beaucoup de contacts intéressants.

- Le véhicule que nous avons présenté était déjà capable de se mesurer avec les autres (donc pas besoin de fabriquer un sunracer à 100'000 FS).

- Le rallye existe. C’est le seul à notre connaissance de ce type. Il regroupe toutes sortes de véhicules, et la comparaison est passionnante.

- Les paysages sont magnifiques, et il y a beaucoup de choses à y voir (four solaire par exemple).

- Le système électrique (élévateur de tension par batterie-escalier) a fonctionné du premier coup, et a intéressé plus d’un spécialiste.

- La queue solaire (version renforcée) a bien tenu le coup (malgré les secteurs pavés)

La déception :

- Avoir du renoncer en si bon chemin (1 seul véhicule rend incertain le résultat).

Les points qui nous posent question :

- Est-ce vraiment indiqué d’y impliquer toute une classe, dans une région espagnole ? Faudrait-il faire en deux équipes, l’une vraiment sur le rallye et l’autre en tourisme autour ?

- Les aspects techniques ne sont pas toujours faciles à comprendre. Les groupes d’élèves que nous avons vus venaient plutôt de niveau universitaire.

- Il y a peu de challenge (peu de contrôles, pas de prix). Tout se fait à la confiance, et il n’y a pas de concurrence entre les équipes. Est-ce assez motivant ?

- Le voyage est long. La sécurité n’est pas à négliger (les descentes sont parfois raides).

- C’est un défi assez « masculin ». Si la classe de pré-apprentissage comprend beaucoup de filles, est-ce assez motivant pour elles ?

 

Des idées suite à cette participation au rallye solaire Phebus

Un logiciel qui simulerait une course d'engin électrique serait intéressant à développer et permettrait d'affiner les connaissances théoriques sur les énergies, les rendements, les formules de calcul de véhicules en mouvement... et s'intégrerait fort bien pour les informaticiens...

 

Et pourquoi ne pas créer un rallye en Suisse? Une journée pourrait suffire... Cela aurait l'avantage de réunir plus localement ceux qui sont actifs dans la mobilité douce, et offrirait la possibilité de participer facilement.

Malte 2001

Malte tour 2001

En février 2001, la classe Ai2 a fait plusieurs exercices de créativité sur le thème: quel voyage d'étude vous motiverait?

Après quelques semaines est né l'idée d'un défi technique, le "Tour de Malte en 80 emails".

 

Le défi était multiple

  1. technique à cause de l'énergie (alimenter 5 jours tout un matériel: 2 PC, appareil photo, téléphone portable)

  2. technique à cause du site à automatiser

  3. stratégique pour la communication (à l'époque la couverture Vodaphone pour les téléphones portables ne couvrait que partiellement l'île de Malte)

  4. financier (pas mal d'argent était nécessaire pour le matériel)

  5. linguistique (Malte parle anglais)

  6. médiatique (la TSR nous avait délégué Guy-Olivier Chappuis pendant les 5 jours), expérience unique pour les étudiants.

 

La phase préparatoire (3 mois) a consisté à trouver les moyens les plus efficaces de produire de l'énergie, puis à imaginer comment transporter ce matériel jusqu'à Malte et sur place.

 

Les 5 jours eux-mêmes dont les 80 emails donnent un récit heure par heure.

Voir la galerie des 80 photos.

 

Le Tour de Malte en quelques photos

Parmi les photos les plus explicatives, voici la caisse de l'énergie avec Alexandre, en permanence en alerte pour surveiller et optimiser le chargement des deux batteries. La partie supérieure de la caisse se composait d'une plaque solaire de 32W. A l'intérieur, deux batteries Plomb (au gel) 12V 15Ah, vides au départ.

Quelques régulateurs et deux onduleurs 12V-230V, ce qui permettait de charger n'importe quel appareil.

Les sponsors du Tour de Malte

Une fois la TSR engagée dans le projet, les sponsors ont été très nombreux à s'engager dans l'aventure.

Notre palette de sponsoring allait de 20.- à 2560.- et nous avons eu des sponsors à tous les étages.

Rappel, nous avions annoncé que:

  • Pour 20.-, vous recevrez personnellement un email par jour, avec un récit de la journée, et une photo.

  • Pour 40.-, vous recevez les 80 emails en temps réel avec photo

  • Pour 80.-, vous recevez en plus un CD retraçant le récit du voyage au format html. Les photos sur le CD sont en haute définition.

  • Pour 160.-, vous êtes sponsor. Votre nom apparaît en plus dans la liste des sponsors en bas des emails.

  • Pour 320.-, vous êtes sponsor de luxe. Votre Logo apparaît au dos des T-shirt.

  • Pour 640.-, vous êtes sponsor VIP. Votre Logo apparaît au devant des T-shirt, et vous avez droit à un paragraphe publicitaire à diffuser dans un des emails.

  • Dès 1280.- de matériel ou prestations fournis, vous êtes partenaire technique. En plus du Logo sur les T-shirt, le matériel sera cité dans chaque email.

  • Dès 2560.-, vous êtes partenaire d’honneur. La classe se déplacera pour vous une demi-journée ou journée pour donner une conférence et répondre à vos questions (techniques, pédagogiques,…)

 

 

Voici l'avant de nos T-shirts:

Voici maintenant l'éolienne, petit bijou transportable et qu'on attachait en cas de vent contre une barrière. Elle nous a donné deux jours de repos (sans pédaler!).

Et voici l'engin le plus sûr de production d'énergie, parce qu'utilisable tout le temps (y compris la première nuit, passée presque entièrement à pédaler à tour de rôle pour remplir les batteries (vides au départ!)). Un simple alternateur de tracteur permettait de recharger les batteries 12V.

Sur la photo ci-dessous, on voit des jeunes maltais pédaler lors de notre présence sur la place de la ville. A droite, on aperçoit Guy-Olivier Chappuis, notre reporter de la TSR.

Voilà enfin l'idée la plus exotique, celle d'utiliser l'énergie du cheval pour recharger la caisse. Un dispositif de 6 dynamos de vélo, montées avec des ponts de Graetz, était censé suffire. L'efficacité n'a pas pu être démontrée, il faut dire que le cheval n'a guère dépassé les 10 km/h.

Voilà enfin l'idée la plus exotique, celle d'utiliser l'énergie du cheval pour recharger la caisse. Un dispositif de 6 dynamos de vélo, montées avec des ponts de Graetz, était censé suffire. L'efficacité n'a pas pu être démontrée, il faut dire que le cheval n'a guère dépassé les 10 km/h.

Enfin voici toute l'équipe réunie le dernier jour, dans un coin perdu de l'île (Blue Grotto).

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